Huiles de bourrache et d'onagre
Ca fait 18 mois maintenant que je gobe tous les jours 2 géllules d'un mix bourrage/onagre. (Je l'achète en biocoop la marque Emile Noël mais y'en a plein d'autres, hein).
Ma 1ere motivation était d'aider ma peau alors toute sèche et cartonneuse. Ca marche bien.
Le double effet kiss cool : plus de douleur de règles (j'étais au Ponstyl - Ibuprofène - bouillotte : quand même).
Alors pourquoi ? et comment ?
Les huiles de bourrache et d'onagre sont réputées pour leur richesse en acides gras essentiels et notamment en acide gamma-linolénique, élement indipensable à notre organisme.
Comme l’huile de bourrache, l’huile d’onagre est très riche en acides gras poly-insaturés : elle renferme 72% d’acide linoléique et environ 9% d’acide gamma linolénique qui sont des oméga 6. Elle a une
L’huile de bourrache est stimulante sur l’épiderme qu’elle assouplit et rend plus résistant, ainsi que sur les phanères (cheveux, poils et ongles) dont elle renforce la résistance et la qualité, préventive du vieillissement cutané.
- L’onagre
Explications plus longues :
Le corps synthétise l’acide gamma-linolénique (AGL, oméga 6) à partir de l’acide linoléique (omega 6), mais plusieurs obstacles peuvent nuire à cette conversion : l’excès de cholestérol, l’excès de mauvais acides gras (trans, saturés…), l’alcool, le vieillissement et le diabète. Les omega 6 de la bourrache et de l’onagre participent à l’élaboration d’acides gras hautement insaturés et d’eicosanoïdes : les prostaglandines de série 1 et 2. Ces substances jouent un rôle important au niveau du système nerveux, de l’équilibre cardiovasculaire, de l’immunité, de la guérison des blessures et des réactions allergiques et inflammatoires (Le Dr Kousmine en est très fan pour cet impact sur les prostaglandines). L’équilibre cardiovasculaire dépend de l’action de ces prostaglandines. La PEG1, quant à elle, reste « la bonne prostaglandine » par son action bénéfique sur la circulation, l’équilibre des membranes cellulaire et l’équilibre hormonal général.
L’omega 6 est particulièrement utile pour les prostaglandines 1 intervenant sur l’intégrité de la peau et des tissus.Les oméga 6 de la bourrache et de l’onagre vont donc favoriser la prévention du vieillissement de la peau, la formation des rides et contribuer à lutter contre les vergetures. De plus, ils interviennent dans la synthèse de prostaglandines qui agissent en freinant le vieillissement hormonal (par exemple au niveau du syndrome prémenstruel) et cutané. L’huile de bourrache et d’onagre nourrissent la peau et la protègent en participant à la régénérescence des phospholipides membranaires des fibroblastes, cellules qui assurent à la peau sa souplesse et son élasticité.
Faut-il préférer l’onagre ou la bourrache ? De manière générale, on utilise l’onagre dans de plus nombreux cas que la bourrache, souvent réservée aux problèmes de peau. Si la bourrache contient moins d’acide linoléique que l’onagre, elle contient pourtant plus d’acide gamma-linolénique et nombre de femmes en tirent des bénéfices accrus pour limiter les désagréments liés aux fluctuations hormonales.Quant à la posologie, elle est généralement de trois capsules de 500 mg par jour. Il est souvent conseillé de persévérer au moins six mois en cas de douleurs menstruelles.
Elles sont idéales aussi en usage externe mais : rancissent vite donc à garder au frigo. La bourrache est chère. Sinon on peut percer 1-2 capsules et les ajouter à un masque.
Source Embellys, Nature et forme (et la photo), Satoriz (et les dessins des fleurs)