Promets moi - Harlan Coben
La quatrième de couverture
Six ans. Six ans déjà que Myron Bolitar, ex-champion de basket, ex-agent sportif, ex- détective de choc, n'a pas touché une arme à feu. Six ans qu'il s'est tenu loin des petites frappes et des gangsters de tout poil. Mais cette existence tranquille est sur le point de basculer… Myron Bolitar a fait une promesse. Celle d'être là pour Aimée, la fille d'une amie. N'importe où, n'importe quand. Quelques jours plus tard, la jeune fille disparaît. Myron est la dernière personne à l'avoir vue… Fugue ? Enlèvement ? Myron mène l'enquête, pour prouver son innocence, mais aussi parce qu'il a promis aux parents d'Aimée de retrouver leur fille. Et une promesse est une promesse… Sueurs froides, frissons, un suspense diabolique par le maître de nos nuits blanches.
Biographie de l'auteur selon Amazon
Né en 1962, Harlan Coben vit dans le New Jersey avec sa femme et leurs quatre enfants. Diplômé en sciences politiques du Amherst College, il a rencontré un succès immédiat dès ses premiers romans, tant auprès de la critique que du public. Il est le premier auteur à avoir reçu le Edgar Award, le Shamus Award et le Anthony Award, les trois prix majeurs de la littérature à suspense aux Etats-Unis. Belfond a déjà publié cinq de ses romans, dont Ne le dis à personne… (2002) – qui a remporté le Prix des lectrices de Elle et dont l'adaptation cinématographique par Guillaume Canet est sortie le 1er novembre 2006 dans les salles.
Ce que j'en dis :
Les Bolivar ne sont pas spécialement les Harlan Coben que je préfère. J'avais bien accroché sur "Ne le dis à personne" et sur "Une chance de trop".
Les Harlan-Coben-non-Bolivar, cependant, se ressemblent tous : une disparition inexpliquée qui ronge le héros et boum! le coup de théâtres des années plus tard qui permet de relancer l'enquête et de découvrir, enfin, la vérité. Bon, ceci étant, bon nombre d'écrivains de polars souffrent du même défaut (cf l'ultra brushinguée-apprêtée-stéréotypée Higgins Clark : il suffit de lire 1 de ses livres, après ce sont tous les mêmes...).
La série des Bolivar est plus détendue avec des personnages plus originaux (assez caricaturaux mais sympathiques). Sauf que, sauf que.. passé les 2 premiers j'avais du mal et n'avais pas lu l'avant dernier. Promets moi je l'ai lu un peu par défaut : je prenais le train, j'avais oublié mon livre en cours et au relais H il n'y avait pas grand chose à se mettre sous la dent.
Les personnages ont pas mal changé : Esmeralda avec un bébé, Myron sans envie de justice & sans Jessica. Et l'histoire est plutôt bien tournée, avec les démons habituels de Cohen (la perte de l'innocence et l'adolescence et les secrets bien gardées des familles de "notables"). Mais au final un assez bon moment...
Allez, 12/20